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Une balade bluesy douce-amère dans la langue de Molière, où se côtoient les ombres de James Taylor, Layla Clapton, Robert Fripp et Bill Deraime. Swing feutré et voix Jonaszienne.











FREDERIC TRUCHE TEL QU'EN LUI-MEME

Allumé ! c’est le premier mot qui vient à l’esprit après une soirée en compagnie de Frédéric Truche.
Un auteur, compositeur et interprète qui a surpris, puis étonné, puis conquis le public de la salle Darius Milhaud.
Que l’on crie au génie ou que l’on s’interroge sur ce qui fait chanter ce type, Frédéric Truche ne peut pas laisser indifférent parce que de son tour de chant émane quelque chose de vrai, quelque chose de personnel, quelque chose d’infiniment humain de sa fragilité, de sa gaucherie, de son air emprunté qui vous le rendent proche. Il a des accents qui rappellent un certain Frédéric Mey, une allure vague de Ferré dans le flot de mots qu’il lance au public, un petit rien de Maxime le Forestier, et un grand tout de Frédéric Truche et c’est bien là l’essentiel, parce que justement son talent vient de l’originalité de ses textes, de la manière toute personnelle dont il manie le verbe. Mal à l’aise et gauche, emprunté jusqu’à l’extrême, mais fort de la force de ses textes, il fait passer une étrange humanité, une émotion vraie qu’il est difficile de ne pas partager au hasard de ses textes chatoyants et de ses mélodies...
Etrange et sympathique, homme jusqu’au bout des mots, il faut se laisser entraîner par la mélodie des phrases et se laisser aller au fil des errances. Une vraie découverte, avec le plaisir de la langue qui est la nôtre, celui de dire et d’oublier de dire.
Frédéric Truche effleure les mots sans les toucher et le « vulgaire » devient poétique, avec la voix qui triomphe d’un homme fixe et sans regard au milieu de la scène, les mains dans les poches ‘Je préfère écrire les chansons que les chanter'



 







L'ENIGME FREDERIC TRUCHE
Frédéric Truche a laissé le public du foyer Georges Brassens sur sa faim et face à ses interrogations. Le personnage, volontairement ou non, est énigmatique.
Les spectateurs ont dû se demander par exemple pourquoi cet artiste semblait s’installer sur scène sur la pointe des pieds.
Modestie ? Timidité ? Goût poussé pour le paradoxe ? L’homme est reparti encore plus discrètement qu’il n’était venu, sans lever le voile sur les zones d’ombre. Le public a découvert un artiste qui rit de
tout, surtout de lui, de ses chansons au rythme pas vraiment endiablé ou de ses trous de mémoire. Un artiste qui apprécie les jeux de mots et les formules qui font mouche. L' amant-songe et l’amant-table ont ponctué un texte étrange, pas simple à décrypter. Et la question « La fille de la station Saint-Jacques composte-t-elle son billet de métro ? » (Saint-Jacques de Compostelle !) n’est pas passée inaperçue.


De Charles Trenet à Led Zeppelin
Le public du Foyer a bien noté, à travers les textes les allusions à Trenet, à son Jardin extraordinaire et à sa Nationale 7, ou encore à Clapton ou aux groupes Procol Harum ou Led Zeppelin pendant une intrusion dans le monde du rock, totalement décalée.
Au piano, à la guitare ou en s’appuyant sur une simple bande-son (une denrée très rare au foyer), Frédéric Truche a encore chanté l’amour, la tendresse, la confusion des sentiments, la solitude et l’envie de rompre avec les habitudes, de tout plaquer.
Humour et nostalgie ont cohabité dans un répertoire troublant, plein de contradictions. Pas certain que tous les spectateurs aient apprécié ! Une chose est sûre en tout cas : Frédéric Truche n’aura laissé personne indifférent !

 

 

 




 





Une mélodie agréable au service d'un texte où l'humour se mêle à la tendresse, une voix chaude comme le midi d'où il vient, une présence attachante enfin, sans laquelle rien n'est possible.
Une bonne surprise.

 









 

 

 





En scène, il est immense. Par la stature d'abord, ensuite, par l'étonnante force de persuasion qui émane de toute sa personne. Il ne chante pas pour ne rien dire.

Il pique et pourfend mais sait, et c'est là sa force, être majeur sans colère.
Son jeu de guitare aussi large que son envergure physique appâte et séduit l'auditeur qui entendra ensuite parfaitement ce qu'on lui donne à entendre.

 













Un climat jazz, des jeux de mots inattendus.

Sous la pudeur des mots, une sensibilité attachante...
 















Guitariste, pianiste et chanteur, il écrit ses textes et compose ses musiques.

Pour un soir encore, le public aura l'occasion de ​découvrir un style qui parie sur l'originalité.​
 











Du jazz à la chanson, Frédéric Truche chante la mélancolie, l'humour et l'amour...



















CŒUR CHORUS

Frédéric Truche possède à fond l’art des mélodies et des formules. Nous le savions déjà depuis Demi-Heure son disque

précédent [cf. Chorus 17, p. 40]. Emmené par le redoutable trio Manitoba, Layla Clapton, La Fille de la station St-Jacques, « I’ve Gœthe the blues » le confirme et au-delà. Manitoba, comme son nom l’indique, est une chanson écrite à l’origine pour Daniel Lavoie, citoyen de cet Etat. Début par un solo de guitare électrique signé Alexandre Vraux, excellent musicien-ingénieur du son, mélodie magnifique (il faudra s’y habituer) et sens de la formule qui fait mouche : « Certains, c’est le Nord / D’autres le sang-froid / Moi je perds du temps. » Ensuite, Layla Clapton : une très excitante intrusion rock, voix trafiquée et guitare Fender en bandoulière. Mais surtout un hommage musical et textuel somptueux aux Anglo-américains des années 70 (une des références assumées de Truche, Beatles en tête), jusqu’à une citation finale et saignante de Cocaïne... Troisième volet de ce trio de choc, La Fille de la station Saint-Jacques, portrait de femme simplement accompagné au piano et qu’on croirait composé pour Julien Clerc : « Ne comptez jamais sur elle / Pour jouer les placebos / Même si la place est belle / Au château... » Voix impeccable, époustouflante maîtrise mélodique : on garde longtemps en mémoire La li la li lo. Et puis il y a aussi l’excellent Bip bip, blues à l’orgue Hammond totalement décalé à la gloire du coyote qui, dans le dessin animé bien connu, traque en vain l’insolent oiseau coureur. Comme un long amusement qui viserait à faire rimer « litote » avec « coyote » et « slip » avec « Bip bip ». Puis changement de décor : « Mais l’odeur des vaincus / Ça pègue / Ça pègue » (en niçois, comprendre ça colle, ça poisse). La Pègue, couleur gris foncé et premier degré, sonne comme le bilan d’une existence... De cette couleur, ce titre ne sera pas le seul : voir Fernand, portrait de gamin à la dérive porté par les références à Trenet, Les Pique-niques, des souvenirs d’adolescence sans fard qui se terminent par un aveu tragique, ou encore De l’insouciance, belle mélodie qui part vers l’optimisme pour se briser brusquement sur un : « A force de prendre des coups, on devient méchant... » Ce bel album, côté paroles, est en équilibre sur deux axes. L’axe clair, on l’a vu, et un axe plus sombre, plus intime, marqué par les écorchures du passé : l’enfance, l’adolescence et le militantisme. L’enfance n’y est pas un vert paradis ni la politique un paradis sur terre... On entend s’exposer, sur des mélodies qui les dissimulent pudiquement, des blessures profondes ; et on se demande presque comment le même artis
te peut faire cohabiter sur le même CD autant de bonheurs et autant de détresse. Mais le titre de notre Portrait de Frédéric Truche [cf. Chorus 32] n’était-il pas L’Homme de paradoxes ?

 













​COUP DE COEUR DE LA REVUE CHANT' ESSONNE

Saluons le retour pour notre plus grand plaisir de ce niçois, parisien d'adoption, auteur, compositeur et interprète, amoureux du langage qu'il soit fait de notes ou de rimes. On le savait admirateur de Chet Baker et de Bill Evans comme de Barbara, on croise ici dans ce disque bourré de références musicales, de clins d'œil, les silhouettes de Clapton et du rock des années 70 ("Layla Clapton"), celles de James Taylor et Carole King ("Manitoba "), ainsi que de Trenet: "Papa se pique et maman tire un coup" ("Fernand"). Il rend aussi hommage à Bill Deraime en fustigeant "le connard qui a écrit dans un canard que pour le blues, rien ne valait l'américaine" et revendique haut et fort que la langue de Verlaine peut aussi swinguer. Plein d'humour, le propos de Frédéric Truche peut paraître fantaisiste lorsqu'il évoque Bip Bip et le coyote ("Fuck the bird") ou clame son aversion
pour "Les piques niques" mais sous cette apparente ironie, la mélancolie pointe son nez :
"Alors elle est passée l'enfance/Parfois je me demande quand j'y pense/si c'est de ce temps sans sourire/que me vient l'envie de mourir". Au détour des chansons intimistes et nostalgiques, il y a l'amertume, les désillusions ("La pègue"), les trahisons et les coups que la vie nous assène et qui finissent par nous priver "de l'insouciance". L'écriture de Frédéric Truche ravira les amateurs du mot d'esprit et la musique réjouira ceux qui, comme moi, pensent qu'on peut aimer autant la chanson francophone que le son du folk-rock américain des seventies ou celui de Quincy Jones. Le disque est d'ailleurs remarquablement illustré de piano, rhodes et orgue Hammond sur lesquels se pose la voix au doux vibrato de Frédéric Truche. Il est réalisé avec la complicité de Alexande Vraux (guitares) et les participations de Steeve Crimsis (batterie), Marcel Escraut (contrebasse), Guillaume Christophel (saxophone), Jeff Rotule (flûte), Boris Duroc (accordéon), Guillaume Ballée (basse).Un album d'atmosphère, feutré, tout en demi teinte, entre larmes et rires ! Une façon de résister à "l'usure des cœurs"!

 











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Frédéric Truche, c’est ce niçois, parisien d’adoption, rencontré sur le stand « Garibaldi » à la fête de « l’huma », auteur- compositeur- interprète de poésie dans la langue de Molière ; des chansons bluesy comme Jonasz mais en mieux textes plus clairs, vibrato très chaud dans la voix …des clins d’œil : « Aidez-moi à tenir l’oiseau qui fait bip bip / pour qu’il se fasse rien qu’une fois / Choper par le coyote » , solo de saxo comme on aime...

« On faisait des chansons / Qui plaisaient aux copains / Qui portaient des prénoms / Comme autant de chagrins ».
Riche en nostalgie, parfois même en amertume, en désillusion, mais qu’est-ce que c’est beau !!!
Guitare électrique, blues et rêves : « On croise nos doigts / de peur que la vie / ne file au travers »...
Il rappelle aux oreilles de ceux et celles qui pensent qu’on peut aimer le son du folk-rock américain des seventies et la chanson francophone en même temps, que le temps des troubadours n’est pas fini...
A siroter sans retenue, quand reviennent les frimas, le soir au coin d’une cheminée, en bonne compagnie...










 

 

 

 

 

 

 

 



Il y a comme un parfum de bonne vieille chanson française des années 70-80 dans cet album : ballades électriques avec voix douce en avant, textes soignés, mots anglais.
Il y a aussi un paquet d’admirations, anglo-saxonnes surtout.
Né à Deauville, Frédéric Truche est un gars du sud qui présente là un troisième disque s’écoutant fort bien, avec de jolies images et de poignantes chansons noires sur l’enfance.

 













…Frédéric Truche c’est une voix, des mélodies, mais ce sont surtout des textes, d’amour et autres, d’une étonnante poésie d’évidence… On pense au Jean-Loup Dabadie de
l’époque Reggiani…

 













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..Vibrante, la voix de Frédéric Truche sait susciter l’écoute. (…) disque étonnant, à mille lieues de ce qui se fait aujourd’hui (…) ​atmosphère feutrée, jazz ou bossa nova...
 

















...Frédéric Truche, c’est une voix au vibrato exceptionnel...

 

















Rien ne sert de crier pour se faire écouter...

Concert très intimiste, tout en douceur et en intelligence.

De beaux textes fins et subtils, une interprétation tout en retenue, pudique mais du coup dévoilant une vraie émotion.

Frédéric TRUCHE ne laisse pas indifférent et nous emmène à coup de ballade et de bossa-nova, tranquille, dans un monde nostalgique et nuageux.

L'ENDROIT

Mareuil-sur-Arnon







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